Construction d'un orphelinat à Diébougou / Burkina Faso
En raison du nombre effrayant d'orphelins à Diébougou, il nous tenait à coeur d'offrir à cette commune son premier orphelinat. Nous avons commencé à planifier ce projet en 2007.
Étendue du projet: Le complexe comprend quatre bâtiments, dont deux dortoirs, chaque chambre étant équipée d'une salle d'eau (avec douche / lavabo), une maison commune avec une grande salle de séjour / salle de travail et un réfectoire, ainsi qu'une cuisine et une buanderie affectées chacune d'une vaste remise et le bâtiment administratif avec logement de fonction, bureau, réception et entrepôt.
Objectif du projet: L'orphelinat accueillera 35 jeunes garçons. Leur hébergement dans une structure similaire à celle d'une famille, comprendra scolarisation, activités artisanales et agricoles accompagnées pour tous et enfin une aide à la poursuite d'une formation plus avancée.
Maîtrise d'ouvrage: Commune de Diébougou. Le contrat signé par la commune de Diébougou et nous-même le 14 décembre 2007 règle les contributions respectives de la commune, de la fondation familiale par le biais de ses représentants sur place, les frais d'entretien ainsi que le délai de livraison à la commune de Diébougou. Dans 15 ans, la commune assurera sous sa propre responsabilité la direction de l'orphelinat dont nous continuerons à être co-responsables.
Financement: La Fondation ainsi que le cercle de ses amis ont pris en charge l'intégralité du financement ; ils en assureront également le bon fonctionnement 15 années durant. En outre, des actions de parrainage sont mises en place et nous poursuivons le dialogue avec d'autres associations reconnues d'utilité publiques.
Commencement des travaux: Le député-maire Nicolas Dah a pourvu à l'invitation à la pose de la première pierre, le 7 Juin 2008. En présence du Haut Commissaire du Gouvernement, du Préfet, de nombreuses personnalités de Diébougou et de l'administration communale, le projet et les travaux de construction ont été bénis par Mgr. Der Raphael Kusiele, l'évêque de Diébougou.
De plus, l'évêque a assuré personnellement le parrainage de la cérémonie. La première tranche des travaux (logement de fonction, bureau, bâtiment administratif, réception et entrepôt) a été achevé en octobre 2008.
La deuxième phase a été entamée le 03 Janvier 2009 comme prévu. L'ensemble du complexe sera achevé à compter du mois de novembre de cette année. L'inauguration de l'orphelinat aura donc probablement lieu d'ici à la fin de l'année 2009.
Structure du projet: L'accueil portera sur de jeunes garçons âgés de 6 à 16 ans. La durée de leur séjour s'étalera sur une période de 6 à 8 ans, c'est à dire en règle générale jusqu'à la fin du cycle de l'école primaire. En complément, l'établissement sera également ouvert aux jeunes filles désirant poursuivre leur scolarité dans l'enseignement secondaire après avoir brillamment achevé le cycle de l'école primaire mais auxquelles il manque un logement a proximité de l'établissement concerné en raison de l'éloignement de leurs foyers ou dans la mesure où leurs familles ne sont pas capables de subvenir aux frais scolaires.
Lors de son admission, chaque enfant devra planter "son" arbre, sur lequel il veillera durant l'ensemble de la durée de sa scolarité. Le but est d’encourager très tôt de cette manière la prise de conscience de leur responsabilité. Tous les enfants devront prendre part aux travaux des champs (culture de fruits et légumes). L'objectif est ici de les sensibiliser au problème de la vitamine A, particulièrement présent dans toute la zone du Sahel.
Vers la fin de leur séjour dans l'orphelinat, la direction de l'établissement s'efforcera de les aider à préparer leur réinsertion dans leur foyer d'origine, leur intégration dans une école secondaire ou leur placement en formation en apprentissage. Il nous tient particulièrement à coeur dans ce projet d'orphelinat, comme dans nos autres projets du reste, qu'il ne s'agisse pas de "cadeaux anonymes" à la commune de Diébougou, car nous voulons grâce à nos projets créer et développer des liens d'amitié profonde. Cela doit aussi permettre à la population de comprendre qu'il ne s'agit pas d'une action isolée et que nous reviendrons, car nous comprenons nos projets comme une aide à gagner en autonomie.
Burkina Faso
"Le pays de l’homme intègre"